Prochainement...


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La société immobile
Quand la communication remplace l'action
Entre temps long et immédiateté, l'excès d'information consacre l'indécision

Une nouvelle race de dirigeants
Charismatique, séducteur et manipulateur, autocrate et totalitaire, en un mot le Gourou…

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Globalisation de l'espace

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(en construction)

Vers la fin des territoires ou vers une relocalisation ?
Polycentrisme et "espaces de sens"

Le monde bipolaire s'est écroulé avec le mur de Berlin en 1989, mais l'hégémonie d'une superpuissance américaine fut une illusion qui n'a duré que le temps d'un rêve. On s'achemine rapidement vers un monde multipolaire.
L'Etat-nation s'effondre au profit d'entités régionales et d'organisations en réseau. Ces entités territoriales sont des espaces qui font sens, comme l'Union européenne sur le plan économique ou un Monde islamique sur le plan culturel. Les organisations en réseau se sont déterritorialisées, comme les multinationales économiques, les instances politiques internationales telles les Nations unies, les ONG internationales ou le terrorisme d'Al Qaïda.
Assiste-t-on à la fin des territoires ? Oui certainement en partie sur le plan global, mais on assiste en parallèle à une relocalisation microscopique autour du quartier et de la tribu urbaine…
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Individu, culture & organisation

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(en construction)

Une nouvelle construction d'action sociale mondialisée
Entre organisations en réseau et tribus sectaires

Les communautés traditionnelles d'appartenance étaient caractérisées par une culture forte construite sur le temps long, où l'investissement sur l'éducation du sujet était très supérieur aux investissements sur les biens matériels. Elles étaient bâties sur un territoire et possédaient leur hiérarchie de décision.
Aujourd'hui, on n'investit plus sur l'humain dans la société mondialisée. La culture matérialiste occidentale est englobante et amène à une convergence culturelle uniformisante très appauvrie. Son érosion est trop rapide pour permettre une reconstruction. Et pourtant les mécanismes de la différenciation sociale sont toujours à l'œuvre. Et deux nouveaux types d'organisation sociale apparaissent, la tribu sectaire et l'organisation en réseau.
La tribu sectaire est dominée par un gourou séducteur et charismatique, autocrate et totalitaire, qui impose des codes extrêmement ritualisés à ses adeptes fanatiques sur un territoire hyper localisé, son modèle par excellence est le gang de quartier.
A l'opposé, l'organisation en réseau est un "espace de sens" déterritorialisé et multipolaire à l'image des réseaux sociaux virtuels sur le web. Le pouvoir est diffus, pragmatique, basé sur la négociation et le lobbying selon le poids variable de ses divers polycentrismes.
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Le grand bouleversement

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Entre permanence et changements,
Emergence d'un nouveau construit d'action sociale mondialisé

A la fin du dix neuvième siècle, le scientisme hérité de la science positiviste et du rationalisme règne dans la société industrielle. Le rythme du temps s'accélère avec le progrès scientifique et le déferlement technologique. En parallèle, l'individu s'oppose à la normativité de sa communauté d'appartenance pour affirmer son autonomie avec le développement de l'esprit critique et du libre arbitre issus des Lumières. Globalisation, immédiateté et individualisme s'emparent peu à peu du monde occidental.

Au cours du vingtième siècle, le scientisme et le mythe du progrès s'effondrent. Les grands désastres provoqués par les totalitarismes contribuent à faire vaciller les appareils idéologiques. Le matérialisme libéral triomphe dans la société de consommation et la loi du marché, malgré la crise de 1929. La chute du mur de Berlin consacre l'hégémonie occidentale, caractérisée par l'individualisme et la globalisation, imposant la standardisation et la déculturation de masse.

Le vingt et unième siècle s'ouvre à peine que cette hégémonie s'effondre à son tour. La Chine fait une entrée fracassante sur le marché mondial. Les valeurs universalisantes incarnées par les Nations unies sont attaquées de toutes parts. La financiarisation de l'économie libérale emporte le monde dans une crise économique et sociale sans précédents.

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Bouleversement de l'espace, du temps et de l'organisation sociale. C'est la fin des civilisations. Les grands appareils idéologiques, qu'ils soient religieux, philosophiques ou politiques, sont remis en cause. Le danger nucléaire, le réchauffement climatique et les grandes pandémies n'ont pas de frontières. La globalisation est totale, elle a tout emporté, imposant une standardisation normative, déterritorialisée et déculturée.

Dans la vision linéaire occidentale, le temps s'accélère. L'information déferle en permanence, dans un flot ininterrompu et non hiérarchisé. Tout a la même valeur, rien n'a plus aucune valeur. Envolés le temps long et l'action ancrée dans la durée, l'immédiateté s'empare du monde. Dans les médias, la mort des idéologies consacre le règne de la Pensée unique décérébrée tandis que l'individualisme consacre celui du People se donnant en spectacle devant la masse des anonymes. Le web amplifie la tendance amorcée par la télévision. Rien d'autre ne compte plus que de faire le buzz sur Twitter ou Facebook. L'immédiateté, la superficialité et le virtuel triomphent. Emportée dans une agitation permanente et versatile, la société fébrile s'immobilise et se bloque dans l'instantanéité. La communication remplace l'action. L'incertitude consacre l'indécision.

L'organisation sociale traditionnelle préindustrielle est enterrée de longue date. L'individu s'est rebellé face à sa communauté d'appartenance. Il s'est affirmé en effaçant peu à peu l'ensemble des valeurs culturelles inconscientes que portait cette société traditionnelle. Les comportements sociaux ne sont plus intériorisés, la violence s'accentue et l'Etat se fait policier et répressif pour imposer ses lois. Dans cette nouvelle société matérialiste et déshumanisante qu'il a contribué à créer, l'individu a perdu toute identité. Apeuré et angoissé par autant d'incertitude, il part maintenant en quête de sens, d'émotion, de lien social et de certitudes. Dans ce monde qui n'a jamais été aussi peuplé, l'opinion se forme au travers d'une foule dispersée d'hyper individualistes, uniquement guidés par leurs émotions. La tentation du repli identitaire n'a jamais été aussi forte. La démocratie est contrariée et le leadership s'incarne à présent dans la personnalité de gourous séducteurs, autocrates et totalitaires.

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Dans ce bouleversement du monde, sans valeurs ni repères, émerge une autre société mondialisée, une nouvelle construction d'action sociale. Economiquement, l'hégémonie occidentale est mise à mal par l'Orient emporté par la Chine et l'Inde, l'Amérique latine par le brésil et l'Argentine. Culturellement, les valeurs occidentales individualistes des Droits de l'Homme ou du Droit d'ingérence humanitaire portées par les institutions internationales sont remises en cause par les pays émergents. Dans ce concert international, seule l'Afrique n'a pas encore donné de la voix. Le monde s'invente une nouvelle géopolitique, dominée par le polycentrisme et l'incertitude. Le monde multipolaire est entrain de naître.

Dans la société de consommation de masse où règne l'abondance, face à la standardisation normative de l'offre imposée par quelques oligopoles s'impose peu à peu la longue traîne de la demande avec ses marchés et produits de niche. Dans le domaine idéologique, la contre-culture underground et artistique consacre de nouvelles tribus urbaines modernes. La Pensée unique doit affronter les alter mondialistes et les apôtres de la décroissance. Dans le domaine religieux, à l'égal de l'Eglise catholique écartelée entre la Fraternité Saint Pie X et le Renouveau charismatique, les grandes religions traditionnelles sont prises dans le balancier entre repli identitaire vers le fondamentalisme et New age mystique et ésotérique des nouvelles tribus. Dans cette profusion matérielle et spirituelle, la standardisation est maintenant confrontée à la dispersion des aspirations individuelles.

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Dans la complexité, le désordre et l'incertitude permanente, le modèle du chaos s'impose pour faire face à la versatilité individuelle, la volatilité des marchés ou l'incertitude systémique. Le monde devient multipolaire, les tribus se multiplient et la demande se disperse. Reste à remettre un peu de cohérence dans ces nouveaux amalgames où règne la confusion, penser le monde dans un va et vient entre local et global, renouer avec le temps long, la durabilité et l'action, légitimée par des convictions et non plus des certitudes. Le scepticisme doit régner.

Tel est le fruit de mes méditations contemplatives pour repenser le monde en construction, mon cadre d'analyse et de décryptage.
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La grande mutation spirituelle

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La grande mutation spirituelle

Entre standardisation et hyper individualisme,
Replis identitaires autour du fondamentalisme & nouvelles aspirations incarnées par le New age mystique et ésotérique

Des bases communes pour 2 construits d'action sociale opposés
L'exemple de l'Eglise catholique, entre la Fraternité Saint Pie X et le Renouveau charismatique

La tentation du sectarisme, une addiction sociale complexe
Le gourou séducteur, autocrate et totalitaire, une réponse aux besoins d'adeptes hyper individualistes
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